Il y a un an, dans la foulée de l’affaire Weinstein, la Fondation des Femmes et de nombreuses personnalités lançaient un appel à dons. Largement relayé en France et à l’international, cet appel à générosité publique avait permis à la Fondation de faire réouvrir les standards téléphoniques d’associations surchargées comme l’association AVFT, leur permettant de répondre aux demandes des femmes dans ce contexte de libération de la parole.
À l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes, la Fondation des Femmes lance un nouvel appel pour inviter tout le monde à rejoindre le mouvement #MaintenantOnAgit et faire un don, pour que celles et ceux qui œuvrent pour aider les victimes aient les moyens d’agir tous les jours.
Soutien indéfectible depuis le lancement du mouvement, Julie Gayet est restée engagée aux côtés de la Fondation des Femmes dans la préparation de cette campagne : “Dans le cinéma on peut mettre dans la lumière celles qui sont dans l’ombre. Comme l’a rappelé Lea Drucker aux Cesars, les associations ont besoin de moyens financiers, là, maintenant, pour agir et les défendre. On peut tous et toutes donner.”
Ce chiffre rappelle à quel point le combat est encore long pour faire respecter les droits des femmes !
Partant de ce constat, la Fondation a choisi de reverser les dons collectés par cette campagne aux associations de terrain qui permettent aux femmes de faire valoir leurs droits, luttent contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité femmes-hommes.
Très engagée dans la lutte pour les droits des femmes, c’est la réalisatrice Mona Achache qui a mis en scène les 44 personnalités. Le film collectif de 50 secondes regroupant l’ensemble des personnalités est déjà disponibles. Les 44 capsules individuelles permettant de découvrir les témoignages dans leur intégralité seront diffusés à partir du mercredi 6 mars.
Les 44 personnalités ayant participé au tournage du film
Virginie Ledoyen, Camille Chamoux, Marie-Philomène Nga, Pierre Arditi, Antoine de Caunes, Clotilde Hesme, Pierre Richard, Eye Haidara, Isabelle Carré, Anne Depetrini, Muriel Robin, Eva Darlan, Olivier Rabourdin, Jonathan Zaccai, Mélanie Bernier, Mélanie Doutey, Thierry Fremont, Florence Thomassin, Valérie Bonneton, François Berléand, Julie Gayet, Valérie Damidot, Anna Mouglalis, Cécile Cassel, Gérard Jugnot, Nagui, Grégory Gadebois, Fatou Guinea, Léa de Beautealmakeup, Marie Bunel, Lisa Zimouche, Hélène Fillières, Anne Charrier, Tom Dingler, Barbara Schulz, Anne Consigny, Sophia Aram, Anne Marivin, Firmine Richard, Lucien Jean Baptiste, Pascale Arbillot, Abel Jafri, Lisa Zimouche.
75 % des jeunes de 18 à 29 ans estiment qu’il faut soutenir l’action des associations caritatives. Pourtant, ils ne représentent que 4% des donateurs.rices et 3% des montants déclarés. Le paiement par smartphone est une véritable révolution chez les 18-30 ans et tend à devenir leur principal moyen de paiement.
Pour la première fois en France, Pumpkin et Lydia s’associent à la Fondation des Femmes et proposent une solution de collecte de dons spécialement développée à l’occasion de cette campagne, en phase avec les usages quotidiens des jeunes. Les actuels ou futurs utilisateurs de Pumpkin et Lydia sont invités à donner pour le 8 mars à la Fondation des Femmes.
Le numéro développé pour cette opération (inactif aujourd’hui) permet de réaliser son don en utilisant la même mécanique que celle utiliser pour les virements entre ami.e.s. 2 clics, quelques secondes et le don est réalisé !
Pour soutenir l’action d’associations œuvrant pour les droits des femmes et débloquer rapidement des financements, la Fondation des Femmes propose de démarrer les dons à 8 €. Avec un don de 8 €, on participe au financement des frais juridiques des femmes qui souhaitent entamer des procédures suite à des violences (cyberharcèlement, harcèlement au travail, viols et violences sexuelles). Avec 20 €, on facilite la mise à disposition d’avocates en pro bono pour les aider dans leur démarche. Avec 50 €, on permet la réalisation de projets impactants pour aider les femmes à faire respecter leurs droits (plateformes d’écoute, ateliers de sensibilisations, guide juridique…).