La résidence alternée – généralement une semaine chez un parent, une semaine chez l’autre – devient un mode de garde de plus en plus répandu pour les enfants de couples séparés, même s’il reste encore marginal, représentant moins d’un cinquième des cas. Cette possibilité a été prévue par la loi du 4 mars 2002 qui a également reconnu que les parents étaient égaux en droits et en devoirs vis-à-vis de leurs enfants. Désormais, les pères réclament et obtiennent plus souvent la garde alternée.
L’intérêt de ce système pour l’enfant reste un sujet de débat entre psychologues et pédopsychiatres. Pour résumer, les un·e·s estiment que l’alternance a le mérite d’assurer à l’enfant d’être élevé·e par ses deux parents tandis que les autres pensent qu’il est déstabilisant, en particulier pour les plus petit·e·s, de changer de foyer et de repères toutes les semaines.