Le Prix Gisèle Halimi a fait son grand retour le 10 février pour une 7ème édition au prestigieux Odéon-Théâtre de l’Europe.
Retour sur une soirée exceptionnelle mettant à l’honneur la parole féministe !
L'éloquence au service du féminisme
Le 10 février, la Fondation des Femmes organisait la 7e édition du Prix Gisèle Halimi, un concours d'éloquence annuel dédié aux droits des femmes, au Théâtre de l'Odéon à Paris.
C’est dans une ambiance sorore et engagée que 8 fabuleuses candidates se sont élevées contre sexisme sur le thème « tous les droits pour toutes les femmes ». Leurs discours, plus inspirants les uns que les autres, ont dénoncé les préjugés sexistes ainsi que les violences faites aux femmes.
Au rythme de prestations engagées, cette nouvelle édition du Prix Gisèle Halimi a célébré l’éloquence au service du féminisme !
Cet événement a eu lieu grâce au précieux soutien de l’Odéon – Théâtre de l’Europe, de la Fondation Heinrich-Böll, Lexis Nexis et de MGEN.
Rasmina Houmadi Oili - Le droit de vivre dans la dignité
Actuellement étudiante en sociologie, Rasmina est vice-présidente de l'association HZW-CIDE,
sur le volet Droits des femmes - Droits des enfants.
Chantal Birman - Le droit de vieillir
Sage-femme clinicienne dans l’équipe de la Maternité des Lilas pendant 40 ans, Chantal s’est engagée au MLAC, puis à l’ANCIC et d’autres organisations militantes.
Clara Achour - Le droit à la justice
La violoncelliste Clara Achour fait partie des 8 femmes à avoir mis en cause la France auprès de la CEDH pour dénoncer le mauvais traitement subi lors de sa procédure juridique contre l’homme qui l’a violée.
Chirinne Ardakani - Le droit d'exister
Militante pour les droits des femmes, Chirinne est avocate au barreau du Val d’Oise et Présidente de l’ONG Iran Justice, qui plaide pour la reconnaissance internationale et la criminalisation de l’apartheid de genre.
Fiona Schmidt - Le droit de choisir
Journaliste pendant 15 ans, Fiona est essayiste féministe, spécialiste des enjeux sociopolitiques de la parentalité et de l'âgisme.
Hadja Idrissa Bah - Le droit des filles
Membre du Conseil National de Développement et de Solidarité Internationale du Ministère des Affaires Etrangères, Hadja est la fondatrice du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée.
Lola Favre - Le droit à la vie numérique
Chargée de mission à l’Instance Nationale Indépendante de Reconnaissance et Réparation, Lola est particulièrement engagée sur les questions de violences sexuelles faites aux enfants.
Yseline Fourtic-Dutarde - Le droit à la vie politique
Yseline est depuis 2020 conseillère municipale déléguée aux droits des femmes et à la lutte contre les discriminations de sa ville. Elle co-préside également le collectif Ensemble contre le sexisme.
UN JURY EXCEPTIONNEL
Au cours de la soirée, un jury d’exception composé de Geneviève Fraisse, Valence Borgia, Florence Creux-Thomas, Alice Augustin, Axelle Aah Njike, Caroline Darian, Anna Roy et Eugénie Tesson, a eu la lourde tâche de départager des prestations aussi percutantes qu’inspirantes.
Les prestations des candidates 👇
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Une soirée magnifique ✨
Notre maîtresse de cérémonie Mahaut Drama nous a fait l’honneur d’animer brillamment le concours, qui s’est terminée par un moment magique offert par Clara Ysé et Gael Rakatondrabe !
Notre maîtresse de cérémonie Mahaut Drama nous a fait l’honneur d’animer brillamment le concours, qui s’est terminée par un moment magique offert par Clara Ysé et Gael Rakatondrabe !
Mille mercis à toutes celles et ceux qui ont rendu cette soirée exceptionnelle et forte en émotion !
* Qui est Gisèle Halimi ?
Avocate engagée, elle défendit toute sa vie les droits des femmes.
Figure du féminisme en France, elle fonde avec Simone de Beauvoir le mouvement Choisir la cause des femmes, un mouvement de lutte pour la dépénalisation de l'avortement en 1971. A Bobigny en 1972, elle défend plusieurs femmes accusées d'avortement illégal, dans un procès historique qui permettra de faire bouger les lignes et aboutir à la loi Veil en 1975
En 1978, elle défend Anne Tonglet et Araceli Castellano, victimes de viol collectif à Aix en Provence. Ce procès marquera un précédent pour toutes les prochaines victimes et entraînera l'évolution de la loi en 1980, définissant clairement le viol comme un crime.
MERCI AUX MÉCÈNES ET PARTENAIRES DU CONCOURS D'ÉLOQUENCE
