Présenté en 1863 au Salon des Refusés sous le titre Le Bain, le tableau d’Édouard Manet fit scandale. On y voit une femme nue, Victorine Meurent, assise parmi deux hommes habillés dans un décor de sous-bois. L’œuvre choque par son réalisme et par la liberté du modèle, loin de l’idéalisation des nus mythologiques alors en vogue. Cette audace valut à Manet moqueries et rejet — avant que le tableau ne devienne l’un des chefs-d’œuvre les plus célèbres du XIXe siècle.
Cent soixante ans plus tard, le musée d’Orsay et la Fondation des Femmes ont imaginé un procès fictif, encadré par de véritables professionnels du droit, pour rejouer ce scandale en interrogeant les regards d’hier et d’aujourd’hui.
Entre éclairages artistiques et plaidoiries passionnées, ce procès fictif a offert au public une lecture nouvelle du chef-d’œuvre de Manet et de son modèle, Victorine Meurent, artiste à part entière et symbole d’une liberté toujours d’actualité.
Un moment fort où la culture s’est faite terrain de réflexion collective, fidèle à la mission de la Fondation des Femmes : porter la voix des femmes dans toutes les sphères de la société.
• Maître Louise Beriot, avocate au barreau de Paris et membre de la force juridique de la Fondation des Femmes ;
• Maître Frédérique Cassereau, avocate associée Hoche-Avocats, ancienne Secrétaire de la Conférence ;
• Florent Loyseau De Grandmaison, avocat au barreau de Paris ;
• Valentine Barnakian, diplômée en Droit et Administration publique, ancienne présidente de l’École des Jeunes Orateurs puis de la Fédération Française de Débat et d’Éloquence (FFDE) ;
• Maria-Inès Le Loarer Doniz, diplômée en Relations internationales (Assas) et en Histoire des relations internationales (Sorbonne), responsable du championnat auprès de la FFDE ;
• Valérie-Odile Dervieux, présidente de la chambre de l’instruction, Cour d’appel de Paris ;
• Avec les orateurs de la FFDE : Raphaël Marengo, Abigaelle Marseille, Robin Dubreuil, Grégoire Drouot, Arthur Couilleau, Thomas Bouvard et Nordine Morchid.