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Retour sur le Prix Gisèle Halimi 2020

8 discours forts sur les droits des femmes

Voir ou revoir le Prix Gisèle Halimi
⭐ #1 Clotilde Lepetit, “N’être femme” : oser se définir par soi, pour soi

Clotilde nous rappelle en quoi consiste « N’être une femme ». Elle nous met en garde contre le piège de la grammaire: le verbe “être” serait-il différent lorsqu’il se rapporte au féminin? Et contre le piège, plus grand encore, des impératifs collés aux femmes par la société.

L’important est de se définir soi-même, en tant qu’individu avec une volonté et un parcours singuliers. 

“ Et d’ailleurs, si des enfants… on n’en a pas ? 
On est nullipare ? Nulle part?
Et si on a des cheveux ras et le torse tout plat ?
 (…)
Alors on n’en est pas ?
Nous serions femme ratée ou bien garçon manqué ?
Nous serions hors sujet ?
Mais ne sommes-nous pas suffisamment nombreuses pour prétendre au divers ? 
Uniques aussi ?”

⭐ #2 Bolewa Sabourin, “Je vois la vie en bleu” : revoir le masculin au crépuscule de 2021

Bolewa, lui, donne sa propre définition de ce qu’est un homme. Penser aux épisodes les plus marquants de sa vie et remettre en question les plus anodins pour en tirer une conclusion: il ne faut plus fermer les yeux sur la domination masculine exercée sur les femmes. Pourquoi pas, même, mettre sa fierté et sa puissance au service de l’égalité? 

“Allez arrête ! Assume ! Lâche !

C’est pas la société qui t’a dit de faire tout cela, ni ton père, ni tes potes.

(…) 

Mais combien de vies volées, de vies déchirées, de vies transformées?

L’enfer c’est pas moi, hein

L’enfer c’est les autres hein ?

(…)

Il nous faut sortir du déni

Se regarder en face

Et mettre en lumière nos zones d’ombres afin de dépasser et faire la paix avec nous mêmes

Pour la paix avec les autres”

⭐ #3 Océane Barrault, “Dé.corps interdits” : Ode à la diversité des corps

Océane nous exhorte à nous considérer en tant que femmes uniques, au-delà de la comparaison avec les normes et les standards. Ne bridons plus notre confiance et notre estime de soi face à la -mauvaise- représentation audiovisuelle. 
Il y a autant de corps que de femmes: faisons-en une richesse !

“Comment se construire sainement, lorsque la société abjecte et parjure ton existence et 

que parallèlement, elle encense une vision idéalisée de la femme 

tout en reniant sa pluralité ?

(…)

Jacques a dit enlève ce voile

Jacques a dit t’es au mieux au naturel

Jacques a dit avec des formes

Mais Jacques il est bourré ou bien ?”

⭐ #4 Anaïs Thomas, “Soir rebelle et ouvre-là” : Parce qu’être soi, c’est déjà être féministe 

Anaïs livre sa vision du féminisme. S’engager en faveur de l’égalité des genres et des sexes, ça n’est pas forcément se fondre dans une foule poing levé et regard féroce. Ca n’est pas non plus devenir “une femme” marquante du siècle. C’est plutôt être soi. Épouser le féminisme avec ses convictions, en respectant sa propre sensibilité. Un travail qui passe par les petites choses du quotidien et par le souvenir des femmes, célèbres et anonymes, qui nous ont précédées. 

“A quel moment dans l’histoire a-t-on vraiment écouté les femmes 

sans les lyncher ? 

(…)

Parenthèse : 

Vous vous rendez compte que j’associe l’idée de parler à un risque?

Fermer la parenthèse

Mais si je me tais, rien ne change

Pourtant moi je pense que je peux être féministe sans le montrer à tout le monde !”

⭐ #5 Marine Périn, “La bonne mère” : De la charge mentale de la “bonne mère”

Marine fait le constat de l’exigence implacable et du fatalisme qui pèsent sur les mères.
La société soumet les mères à une pression constante qui écarte leurs propres émotions, attentes et peurs. La maternité est une expérience qui bouleverse l’intime et le quotidien d’une femme. Il est urgent de ne pas la banaliser et de ne pas faire de généralités à ce sujet.

“Déjà, les critères de la “bonne mère”, ça change approximativement tous les trois ans, 

tous les deux kilomètres 

et ça varie encore en fonction de si tu parles au pédiatre ou à ta belle-mère. 

(…)

Bref, t’as compris l’idée :

être une bonne mère, c’est impossible. 

Et en même temps, c’est le minimum requis.”

⭐ #6 Caroline Hamel, “Paie ton job” : La sphère professionnelle passée au crible

Caroline dénonce les nombreuses discriminations et inégalités dont souffrent les femmes dans la sphère professionnelle, quel que soit leur métier. Une sphère qui ne doit pas les empêcher de construire leur vie personnelle comme elles l’entendent, et pourtant… A tâches et ambitions égales, elles sont trop souvent dévalorisées par leurs collègues.

“Alors quand, quand allons-nous miser sur l’absence totale d’actes et de propos déplacés ?

 Des propos dont souffrent également les prostituées ou les actrices de films “olé olé”. 

Ces femmes qui font des choix de vie qui offusquent, qui nourrissent de mépris et d’indignation 

nos saints réseaux sociaux. 

 (…)

Quand arrêterons-nous d’attendre d’un homme qu’il sécurise et déborde de virilité, 

et d’une femme, qu’elle soit forcément belle et pleine de sensibilité, 

et ce, jusqu’au travail ?”

⭐ #7 Frédérique Moreau, “Délivrée, sexualité libérée” : Petite histoire du plaisir féminin

Frédérique fait une piqûre de rappel essentielle: les hommes, les sciences et les religions -portées par des hommes- ont contrôlé le corps féminin pendant des siècles. Aujourd’hui, le plaisir féminin est jugé, fantasmé, formaté, mal représenté par une pression sociale persistante autour de l’image des femmes. Heureusement, toute une génération s’empare de la question à bras le corps. Et ainsi émergent des pendentifs clitoris et des activistes du plaisir.

“Chacun son désir tant que l’autre, s’il y a autre, est respecté.

Tant que nous nous respectons nous même.

 (…)

Mais qu’avons-nous fait ?

Nous avons laissé les hommes nous voler l’histoire du plaisir féminin.”

⭐ #8 Dominique Barile, “Aux grandes femmes, la patrie reconnaissante” : Parce qu’aucune histoire ne s’écrit sans les femmes

Dominique rend hommage aux oubliées. Les reconnues et les anonymes que nos hautes distinctions, nos hauts-lieux de mémoire comme le Panthéon et nos manuels d’histoire ont oubliées. Les femmes, somme toute. Comme le clitoris se doit d’être présenté dans les manuels de SVT, les femmes doivent être présentes au chapitre de l’histoire de France.

“Au Panthéon, de grands hommes  se succèdent depuis des siècles.

Que des hommes, jusqu’en 1907 avec l’entrée en grande pompe de Sophie Berthelot. 

Mais Sophie Berthelot n’est pas rentrée au panthéon pour ce qu’elle est mais, parce que son époux, Marcellin Berthelot ne pouvait  se résoudre à vivre sans elle, raison pour laquelle elle repose au Panthéon, triste et magnifique symbole.

(…)

Mais il est toujours demandé aux femmes d’être des monstres de perfection, cela va de soi.”

🌟 Félicitations à Marine Périn, lauréate du Prix Gisèle Halimi 

🌟 Félicitations à Bolewa Sabourin, lauréat du Prix Coup de Cœur 

🌟 Félicitations à Océane Barrault, lauréate du Prix du Public

🌟 Félicitations aussi à toutes les autres candidates, Clotilde Lepetit, Anaïs Thomas, Caroline Hamel, Frédérique Moreau et Dominique Barile pour leur merveilleux discours, ainsi qu’à leur coach Alicia Mazouz.
Voir ou revoir le Prix Gisèle Halimi

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